La notion de bien-être animal
Qu'est ce que c'est ?
L’organisation mondiale de la santé animale (OIE) a établit une définition du bien être animal qui se base sur 5 libertés fondamentales :
- Ne pas souffrir de faim et de soif
- Ne pas souffrir de contrainte physique
- Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies
- Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux
- Être protégé de la peur et de la détresse
Quelle réglementation ?
Le cahier des charges de l’agriculture biologique stipule que le bien être animal des animaux élevés en bio doit être respecté grâce aux points suivants :
– L’élevage hors sol est interdit.
– Tous les animaux ont accès aux parcours extérieurs et les ruminants pâturent dès que les conditions le permettent.
– Chaque animal dispose d’un espace bien aéré, de lumière et d’une surface minimum, paillée à l’intérieur des bâtiments, lui permettant de se mouvoir librement.
– La densité des animaux et la taille des bâtiments sont limitées.
– Les traitements hormonaux, le clonage et le transfert d’embryon sont interdits.
– En cas de besoin, la priorité est donnée aux médecines douces.
Le bien-être animal en France
En France, la première loi sur la protection animale a été promulguée en 1976. Elle énonce trois principes fondamentaux :
– L’animal est un être sensible, qui doit être placé dans des conditions compatibles avec ses impératifs biologiques
– Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux
– Il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive
En 1999, la promulgation d’une nouvelle loi de protection animale permet de ne plus assimiler des animaux à des choses.
En 2015, les animaux sont reconnus comme des êtres doués de sensibilité.