Pourquoi manger de saison ?

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Les effets sur la santé

Manger de saison garantit que les fruits et légumes sont concentrés en vitamines et nutriments, car en phase avec le cycle naturel de leur croissance. D’autant, qu’une tomate en hiver n’a aucun goût !

La nature nous offre ce dont nous avons besoin, au bon moment pour notre corps. Manger de saison, c’est donc autant se faire plaisir, que répondre à nos besoins pour bien grandir.

En hiver, le froid et le manque de soleil amplifient nos besoins en vitamines, minéraux et nutriments. Et ça tombe bien, puisque c’est la saison des légumes riches en minéraux, comme les choux, les poireaux, les navets… mais aussi celle des agrumes, riches en vitamine C, utile pour se prémunir des maladies de l’hiver.

En été, en revanche, notre organisme demande plus d’eau. Le melon, la pastèque, la tomate, le concombre, la courgette en sont gorgés, et ça tombe bien aussi pour notre santé !

Pour résumer, les végétaux sont plus abondants en été, et ce sont principalement des légumes aériens, riches en eau. Les légumes d’hiver sont principalement des légumes racines, plus denses en énergie.

Chaque saison fournit des végétaux à manger crus et/ou cuits. Il est aussi important de manger de façon variée et de consommer aussi bien du cru que du cuit, pour permettre à notre corps et à notre organisme d’absorber au mieux les nutriments et vitamines présents dans notre alimentation.

Les effets sur le goût

Manger de saison, c’est avoir la garantie que les aliments que l’on consomme ont été cultivés dans des conditions optimales : ils ont été soumis à un ensoleillement naturel, adéquat à leur développement naturel, et cueillis à maturité. Ils sont donc bien meilleurs car les saveurs ont pu se développer.

Les effets sur l'environnement et les changements climatiques

Consommer des fruits et légumes bio de saison, c’est aussi respecter la biodiversité (l’ensemble des petits êtres vivants qui font partis du cycle de la nature et aident à réduire les nuisibles à la production des fruits et légumes, par exemple).

En adoptant des stratégies liées au maintien de la biodiversité – gestion des habitats des espèces menacées, création de refuges, création de réseaux d’aires protégées… sur terre comme en mer, maintien des écosystèmes indigènes etc. –, nous pouvons améliorer la résistance des écosystèmes humains et naturels aux changements climatiques à venir.