C'est quoi la bio ?

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La bio : un mode d’agriculture défini par un cahier des charges

L’agriculture biologique* est le seul mode d‘agriculture réglementé par un cahier des charges européen qui prévoit notamment :

  • Interdiction de semences OGM*
  • Interdiction de produits chimiques de synthèse (engrais*, pesticides* dont insecticides* et fongicides*, conservateurs*…)
  • Matières grasses hydrogénées* interdites
  • Liste positive des additifs limités (à environ 47 contre 400 en conventionnel)
  • Réalisation de contrôles par des organismes certificateurs* d’états indépendants au cours des différentes étapes de production et de transformation

Une production alimentaire respectueuse de l’environnement et de la biodiversité

L’agriculture biologique est un ensemble de pratiques agricoles respectueuses des équilibres écologiques, de la biodiversité, et de l’autonomie des agriculteurs. Elle se distingue par son mode de production, fondé notamment sur :

  • La non utilisation de produits chimiques de synthèse pour protéger les cultures, ni d’engrais* chimiques pour fertiliser les sols. La priorité est donnée à la prévention : grâce au choix d’espèces et de variétés adaptées et à un apport suffisant en matières organiques, les plantes sont plus résistantes aux maladies.
    Une rotation appropriée contribue à réduire les maladies et les ravageurs ainsi que les adventices (herbes indésirables).
  • Le recyclage des matières organiques.
    Des légumineuses sont cultivées pour fixer l’azote de l’air ; et le fumier et le purin de l’exploitation sont utilisés comme fertilisants. Les matières organiques provenant d’une part des engrais verts et des résidus de récolte, et d’autre part des résidus des débroussaillages, contribuent à assurer un apport équilibré en matières organiques et en éléments fertilisants.
  • La lutte biologique. La présence d’auxiliaires (exemple : coccinelles) en vue de contrôler les ravageurs est favorisée.
  • L’élevage, de type extensif, fait appel aux médecines douces et respecte le bien-être des animaux (parcours en plein air, aires de couchage et litières appropriées, peu de mutilation) qui est une préoccupation essentielle. D’où l’importance attachée aux besoins des animaux. Tout au long de la filière, les opérateurs de l’agriculture biologique respectent une réglementation rigoureuse qui privilégie les procédés non polluants respectueux de l’écosystème.